Communiqué interfédéral sur les salaires
La 2ème commission paritaire nationale concernant l’augmentation des RMAG 2012 s’est, à nouveau, soldée par une rupture du dialogue social avec l’Ugem.
Depuis l’accord de 2008 qui disposait d’une augmentation de 2,5% au 01.01.2009, plus aucun accord n’a pu être conclu sur la politique salariale dans la branche mutualité.
Pour l’année 2012, l’interfédérale s’est positionnée sur une base d’augmentation de 2,2% à 2,5% en référence à l’indice INSEE. Dans un premier temps, les employeurs ont proposé 0,5%.
Aujourd’hui, après plusieurs suspensions de séances, avec des propositions employeurs allant de 0,75% à 0,9%, puis 1%, pour finir à 1,1%, les organisations syndicales ont répondu dans un esprit de négociation et de dialogue, par différentes revendications allant de 1,8% à 1,2%, mais rien n’a pu aboutir.
L’Ugem n’a pas saisi cette opportunité pour porter cette proposition dans ses instances de manière à parvenir à un accord.
Quelle crédibilité peut-on accorder à l’Ugem qui reste arc-boutée sur les 1,1% et prend le risque à nouveau de polluer le dialogue social et les prochaines négociations sur la refonte de la rémunération et classification.
De plus, l’Ugem a cadré unilatéralement le rythme des négociations en décidant de ne programmer que deux réunions sur le sujet.
L’Ugem refuse de se tourner vers ses mandants pour obtenir les 0.1% supplémentaires, ce qui correspond à 1,3 euro pour un salaire de 1 300 euros.
Tout nous laisse à croire que ce blocage aussi symbolique soit-il, risque dans l’avenir, de se transformer en fin de non-recevoir sur des sujets aussi sensibles que les rémunérations et classification.
Chacun prendra ses responsabilités mais l’échec de cette réunion est à porter au seul crédit de l’Ugem.
Mots-clés : Salaires 2012, ugem, MUTUALITE, NAO