Les différentes mobilisations, sous l’égide de l’interfédérale, qui se sont traduites sur plusieurs mois, par votre soutien massif via la signature de la pétition, via vos mobilisations devant la FNMI, via vos actions dans les entreprises (pétitions, débrayages, grèves), via le refus de capituler des fédérations sur la mesure unilatérale des employeurs, ont obligé l’UGEM à accepter la programmation d’une CPN extraordinaire, exclusivement consacrée à la question salariale.

Cette commission paritaire nationale s’est tenue le 29 Avril. Elle s’est conclue par une nouvelle recommandation des employeurs, opposable aux organismes mutualistes, à savoir le réajustement des salaires inférieurs à 17600 euros annuel.

La situation conflictuelle a contraint les employeurs à réfléchir à leur fonctionnement et à faire des propositions qui semblent de nature à renouer le dialogue social dans la branche.

Dans cette logique deux accords vont être négociés :

Ø Le premier : un agenda social dont l’objectif est de décliner tous les sujets que nous voulons voir abordés dans les négociations futures.

Ø Le second : un accord de méthode pour la négociation concernant la refonte des classifications et rémunérations.

Même si la mesure salariale ne satisfait pas les fédérations et n’est pas à la hauteur de vos attentes, elle permet d’impacter les plus défavorisés dans les petites entreprises.

Pour autant, nos revendications restent d’actualité, nous continuerons à les porter afin que dans l’avenir, la branche renforce son rôle de régulation en matière de politique salariale.

Ce qu’il faut retenir de ce conflit, c’est la dynamique syndicale qui s’est créé à travers une forte unité, dont l’ensemble des fédérations souhaite se nourrir et renforcer,  sur les autres dossiers afin de peser fortement dans les négociations à venir.

 

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